Bureaux inoccupés depuis 3 ans

Le propriétaire a préféré garder son bâtiment vide, espérant le préserver du risque.

Ce bâtiment impressionnant (~3.500 m² par étage) se trouve en région bruxelloise.
Le propriétaire, développeur immobilier, s’est voulu optimiste quant à la rapidité d’obtention des permis.

Dans la pratique, nous savons que les services urbanistiques sont débordés et que les délais réels n’ont plus rien à voir avec les délais théoriques. Egalement, le début des travaux peut aussi tarder dans l’attente d’une signature, de disponibilités dans l’agenda des corps de métier, …

Le temps passe et les charges augmentent

Ce qui devait durer entre 6 et 9 mois devint 3 ans… En attente d’une seule et unique signature parait-il! Et oui, ça ne tient qu’à peu de choses. A savoir qu’à l’heure actuelle, la situation est toujours bloquée mais comme depuis plus de 2 ans, « en passe de se débloquer incessamment sous peu« .

L’inoccupation engendra l’augmentation des primes d’assurances. En effet, l’inoccupation engendre une augmentation drastique du risque de sinistre et cela, les assurances l’ont bien compris depuis longtemps.

Le précompte immobilier reste dû ainsi que la taxe sur les surfaces non résidentielles.
Pour information, cette dernière s’élève pour 2019, à € 8,9 par m² (Source: Bruxelles fiscalité) de surface plancher au-delà des 300 premiers m² dans ce cas-ci, soit plus de € 30.000,00 pour ce bâtiment.

Fort heureusement, le bâtiment aura échappé à la taxe sur les inoccupés (= compétence communale) ainsi qu’à la taxe sur les immeubles abandonnés (= compétence régionale).

Sans oublier que ce vide, cette improductivité ne rapporte rien. Une poche percée. Et le trou va se faire de plus en plus grand.

Un manque d'entretien, un appel à l'intrusion

Peu importe le quartier ou la commune, le scénario se répète inlassablement. L’inoccupation, engendre un manque évident d’entretien. Propreté, espaces verts, incivilités, graffitis, vandalisme,…

Le propriétaire (ou son représentant) n’a pas de temps à consacrer à ce bien inoccupé. De plus, le gardiennage, l’entretien, la maintenance,… De nouveaux coûts alors que le projet « devrait » démarrer prochainement? Inutile!

Résultat: aucun contrôle social et le bâtiment peut-être investi par des personnes en grande précarité ou non, avec intentions malveillantes ou pas. Quoi qu’il en soit, sans aucun contrôle et, comme on peut s’en doute, la situation a tendance à dégénérer.

Et alors? ¿qué pasa avec ce bâtiment vide?

Le manque d’entretien a pousser le propriétaire à mettre des grilles de chantier pour contenir la végétation grandissante. Croyant toujours que son projet allait démarrer « incessamment sous peu« .

Le premier étage attire l’attention depuis la rue. Un incendie s’est clairement déclaré et a pu être heureusement contenu. De l’intérieur on pourra s’apercevoir que quelqu’un a eu la « bonne idée » de faire un feu (pour se réchauffer?).

Dès l’intérieur, on est impressionné voire soufflé par le contraste. Ce volume d’une grande beauté dont tous les accessoires de sécurité et le mobilier ont été détruits. Par quelle pulsion?

Ce type de bâtiment, qui conserve bonne figure de l’extérieur, et complètement détruit de l’intérieur est beaucoup plus courant qu’on ne le pense.

Le propriétaire lui-même, a mis du temps avant de se rendre compte des dégâts et il était déjà trop tard. Un bâtiment inoccupé est déjà la plus grande cause de dévalorisation « naturelle » (pas de chauffage, humidité, …). Que pensez-vous des dégâts dus au vandalisme dont les risques ont été fortement accrus par l’inoccupation. Ces mêmes risques qui auraient pu être limités, contenus grâce à une présence continue, productive et positive.

Si vous n’êtes toujours pas convaincu des bénéfices de maintenir votre bien occupé, nous croisons les doigts pour qu’il ne vous arrive jamais telle situation.

Si vous avez des questions sur ce qui peut être fait, sur les services que nous vous proposons, contactez-moi et je ne manquerai pas de vous aiguiller avec objectivité!

Comparer les annonces

Comparer